Le 22 avril, l’espace Falguière a célébré le jour de la Terre avec une fresque du Climat et un échange sur Peut-on changer la société sans se changer ? aux côtés d’un animateur-fresqueur Fresque du Climat et de l’association Nouvelle Acropole France.
L’occasion de rappeler que le changement d’une société dépend des citoyens qui la composent. Mais pour cela, il faut déjà qu’ils prennent conscience de leur pouvoir d’agir.
Car nous avons été unanimes : la politique des petits gestes est une hypocrisie. Il ne suffit pas de ne pas laisser couler l’eau inutilement pour changer les choses (même s’il ne faut pas les supprimer).
Ce qui fait la différence entre une action et une action consciente, c’est justement la conscience, l’intention derrière le geste.
Je vois des gens souffrir autour de moi, je choisis de faire le premier pas et d’aller soit leur donner à manger, soit leur parler : cela provoque en moi une prise de conscience que j’ai un petit pouvoir d’agir. Je veux alors aller plus loin et changer de travail pour aller dans le domaine du social. C’est ce que l’on appelle l’engagement.
L’engagement est donc ce qui nous met en mouvement : un engagement n’est jamais tiède. Il est entier.
S’engager permet alors de soulager notre sentiment de culpabilité et d’impuissance : c’est parce que je m’engage que j’ai le sentiment d’agir et de participer à une construction collective et que je trouve ma place.